Nanaqui, une vie d'Antonin Artaud

https://www.lalibrairiedebenoit.fr/web/image/product.template/38/image_1920?unique=c35022d

Un roman graphique qui tente de cerner la personnalité torturée d'un artiste hors norme

22,00 € 22.0 EUR 22,00 €

22,00 €

Pas disponible à la vente

    Cette combinaison n'existe pas.

    Conditions générales
    En stock
    Expédition sous 24 heures en colis suivi

    Frais de port : 0,01 euro pour toute commande à partir de 35 euros

    En 1937, Antonin Artaud est arrêté en Irlande pour trouble à l'ordre public puis débarqué en France. Dans un état de confusion mentale avancée, sujets à de fréquents accès de crises, l'asile et l'internement seront dès lors son lot quotidien, pendant plus de 9 ans. Mais si l'art a toujours été et restera l'ultime échappatoire des douleurs qui le rongent intérieurement, Antonin Artaud ne se remettra jamais vraiment de cet état de fait, malgré le soutien de ses amis artistes. La faute à un encadrement médical inefficace ou de mauvaises conditions d'internement ? Reste aux lecteurs une œuvre immense du Théâtre de la cruauté à sa participation comme acteur dans La Passion de Jeanne d'Arc de Carl Theodor Dreyer où résident sans doute les clés d'un monde intérieur trop intense pour le carcan de la réalité.
    Poète, écrivain, dramaturge, figure du surréalisme, Antonin Artaud est un auteur essentiel du paysage culturel français, considéré par Gilles Deleuze comme la « profondeur absolue en littérature ». Ce très beau roman graphique nous ouvre autant sur la personnalité torturée de cet artiste hors norme qu'il offre un portrait édifiant des conditions de traitement de la maladie mentale au début du XXe siècle.

    2019
    Benoît Broyart/Laurent Richard
    Éditions Glénat​
    Collection Millefeuilles
    Livre, 128 pages
    Format : 20 x 27

    La presse en parle :

    "Les auteurs de cet excellent album ont adopté un point de vue original : orienter leur biographie d'Artaud autour de ses relations compliquées avec les institutions psychiatriques, coupables idéales de sa fin tragique, même si on découvre aussi un artiste si épris d'absolu qu'il en a épuisé presque tous ses amis et s'est plus sûrement encore épuisé lui-même. Une réussite". Igor Kovaltchouk, Page des libraires.